Peut-être que tout a déjà été dit. Peut-être que tout a déjà été raconté. Peut-être que tout est déjà arrivé. Peut-être qu’il n’y a plus que le silence qui est sens. Peut-être que toutes les formes d’écritures ont déjà été expérimentées. Peut-être que nous n’avons plus rien à dire. Peut-être que nous n’avons plus rien à raconter. Peut-être que nous n’avons plus rien à inventer. Qu’au milieu des acouphènes permanents, ne se retrouvent plus que le silence. Alors peut-être qu’il faut montrer le mot, qu’il faut le montrer plus que le faire entendre. Peut-être que le mot objet est maintenant ce qui fait sens. Peut-être que le mot mouvement, c’est ça qui frappe, qui donne des contours, qui donne les nouveaux contenus derrière les mots. le mot-objet, le mot-mouvement, le mot-lettre, le mot-symbole. Il faut que je lise Barthes évidemment.