Quand encore
Au bout de toutes ses nuits
les corps suffiront
je m’allongerai
pour combler les vides
sur le sol froid
unique liens entre les abîmes
qui couvre les terres
encres qui habillent nos veines
où je plantais un jour une graine
unique parures
de multiples futurs
aux sérieux de nos âmes
lorsque l’écorce se fissurait
quand encore
et bout à bout
en se sentant vivant
des morceaux brûlaient
les mains se toucheront
pour me laisser à vif
lieront les fragments
et la survie se trouvait
dans nos épuisements respectifs
dans ses nouvelles terres
la force nouvelle
et non comme je le croyais
créatrice des chaos
à la recherche des bouts
de la toile des avenirs
qui étaient moi
et nous n’oublierons pas
avant.