Comme le jour et la nuit

Je confonds les jours les nuits

vais chercher les petites morts au fond des verres

les vérités

les vers du nez

les diablotins

dansant en vain

toutes les douleurs

des trop-de-cœurs

Puisqu’il faut bien

sortir

les trop-pleins

les haut de cœurs

et toutes ces peurs

qui s’infiltrent au fond

des coins sombres sans noms

au bout des artères

de nos cerveaux mortifères

Alors nous mourrons à petits feux

éteignant un à a un les projecteurs

qui balaient nos cœurs

Parce qu’il n’y a plus de raisons

de combattre sans faim

sans attaches sans accroches

cette société crève-la-fin

et que nos rêves se délitent

au rythme des pompes à fric

et du battage médiatique

des scandales politiques

Peut-être un jour

nous nous lèverons

Peut-être un jour

nous prendrons

les armes de nos ancêtres

pour de victimes devenir bourreau

de ceux qui hier

pensait nous diriger de haut

nous écraser impunément

pour n’élever que leurs enfants

et créer les monstres de nos sociétés

qui avec des ceintures

vont exploser.

Laissons nous le droit de dire non

et de dessiner ensemble

les contours de notre idéale société

Liberté, j’écris ton nom

avec le sang encore hier frais

des victimes-bourreaux-innocents

sur les matraques des bien-pensants.

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